Interpellé sur la compensation des prix des hydrocarbures et des autres produits de base, par Radio Express Fm, Hassine Dimassi, ministre des Finances démissionnaire, a plaidé pour des ajustements progressifs sous certaines conditions, relevant que les contribuables se doivent de comprendre que de tels sacrifices sont de loin plus productifs pour eux et pour le pays que les mesures d’austérité auxquelles le pays pourrait être amené à prendre, en périodes difficiles, comme cela a été le cas dans d’autres pays du nord de la Méditerranée (allusion à la Grèce apparemment).
Il a exclu de ces ajustements toute révision à la hausse du prix du pétrole lampant et des bouteilles de gaz de pétrole liquéfié (GPL) qui sont utilisés par les gens aux revenus fort modestes. Pour les classes moyennes, il a plaidé pour une augmentation salariale en contrepartie de ces ajustements.
Il a tenu à préciser que «ceux qui profitent le plus de la compensation sont des gens aisés lesquels peuvent supporter l’ajustement des prix du carburant, rappelant qu’un léger ajustement a été prévu dans le cadre de la loi de finances et qu’il faudrait l’appliquer, dans les meilleurs délais, pour éviter au pays des conséquences négatives sur l’équilibre des dépenses publiques».
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