Hassine Dimassi, ministre des Finances démissionnaire, a qualifié, ce lundi 30 juillet, sur les ondes de Radio Express Fm, de «délicate» la situation générale de l’économie du pays, insisté sur l’impératif d’en informer le peuple et énuméré les pressions qu’elle va connaître en 2013-2014.
Au nombre de ces pressions, il a cité la réduction drastique attendue, voire à zéro selon l’ex-ministre, que vont connaître les ressources budgétaires provenant des entreprises et établissements publics (Compagnie de phosphate de Gafsa, Banque centrale de Tunisie, ETAP…, soit 1,2 milliard de dinars environ en période normale), et ce en raison des grèves et sit- in qu’avait connus, en 2011, le bassin minier.
Les autres pressions sur l’économie du pays proviendront de la crise de la zone euro avec la quelle la Tunisie assure 80% de ses échanges économiques et le trend haussier du cours mondial du pétrole.
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