à la présidentielle américaine, Mitt Romney et Barack Obama (d) |
[01/08/2012 21:16:17] WASHINGTON (AFP) Twitter a lancé mercredi un nouvel outil qui analyse quotidiennement les tweets mentionnant les candidats à la présidentielle américaine, Barack Obama et Mitt Romney, et qui permet ainsi de jauger leur cote de popularité.
Topsy, l’entreprise partenaire de Twitter sur ce projet, dit décortiquer “plus de 400 millions de tweets par jour” afin de connaître l’opinion de leurs auteurs sur les deux prétendants à la Maison Blanche. Ceux-ci sont ensuite crédités d’un score allant de 0 à 100 selon la teneur des tweets les concernant, sachant que “plus la note est haute, plus l’opinion générale est positive”, précise un communiqué de Topsy.
Au lancement du “Twitter Political Index” (election.twitter.com), le président Obama était crédité d’un score de 34 points –quatre de moins que le jour précédent– contre 25 pour le candidat républicain Mitt Romney, en hausse de deux points.
L’examen de l’indice de popularité des candidats depuis début mai permet de constater d’importantes variations: M. Obama a par exemple fait un score de 74 à son plus haut, mais il est aussi descendu jusqu’à 10. M. Romney a quant à lui oscillé entre 14 et 64.
“C’est comme si vous pouviez avoir un aperçu des conversations sur les élections à travers tout le pays et tous les jours. Topsy analyse les tweets en temps réel pour comprendre de quoi parlent les gens et le rendre intelligible”, explique Duncan Greatwood, administrateur de Topsy, qui affirme ainsi pouvoir “prendre le pouls du pays lors de la campagne électorale”.
Pour Adam Sharp, de la direction de Twitter, l’outil “donne une nouvelle perspective” sur l’opinion des électeurs, et permet d’avoir “vision d’ensemble plus complète des prévisions politiques”.
Topsy affirme que même s’il utilise une méthode différente, ses résultats sont “très proches” des sondages faits par l’institut Gallup sur la popularité du président Obama ces deux dernières années. L’algorithme utilisé aboutirait à un résultat en accord avec l’opinion publique “dans plus de 90% des cas”, prétend l’entreprise.