à Manchester, le 10 déembre 2011 (Photo : Andrew Yates) |
[09/08/2012 14:59:36] NEW YORK (AFP) Les débuts en Bourse du club de football anglais Manchester United sont attendus vendredi à New York par les financiers, qui attendent une valorisation d’environ 2,9 milliards de dollars.
“On prévoit que ce sera demain”, a indiqué jeudi un responsable du cabinet Renaissance Capital, spécialisé dans les entrées en Bourse.
Une source proche du dossier a confirmé que c’était ce qui était prévu, même si les banques chargées de piloter l’opération s’abstenaient de tout commentaire.
Manchester United, où jouent notamment le Français Patrice Evra et l’Anglais Wayne Rooney, avait annoncé la semaine dernière qu’il souhaitait lever environ 300 millions de dollars à cette occasion.
Le club, l’un des plus populaires du monde, a choisi d’être coté au New York Stock Exchange (NYSE) sous le sigle MANU. Il doit mettre en Bourse 16,7 millions de titres, dont 8,3 millions de nouvelles actions et 8,3 millions d’actions appartenant au propriétaire du club, l’homme d’affaires américain Malcom Glazer.
Le prix d’introduction devait être fixé jeudi soir. Le 30 juillet le club avait annoncé une fourchette de 16 à 20 dollars, soit des recettes médianes de 300,6 millions de dollars.
En prenant en compte les 2,5 millions d’actions supplémentaires qui pourraient être mises en vente dans le cadre d’options de surallocation et le prix maximal par action, le club pourrait lever jusqu’à 383 millions de dollars.
Le club avait expliqué début juillet que ce projet devait l’aider à réduire le poids de sa dette, qui s’élevait à la fin du premier trimestre à 423,3 millions de livres (664 millions de dollars).
“Manu” a dégagé un bénéfice de 12,6 millions de livres (19,7 millions de dollars) en 2011 pour un chiffre d’affaires de 331 millions de livres (518,5 millions de dollars).
Manchester United appartient depuis 2005 à Malcolm Glazer, qui détient aussi des intérêts dans des clubs de football américain, à la suite d’une opération qui a lourdement augmenté la dette du groupe. Le titre avait alors été retiré de la Bourse de Londres, où il était coté depuis onze ans.