Le déficit de l’Etat a reculé de 4,6 milliards d’euros en juin sur un an

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ère des finances le 14 avril 2012 (Photo : Loic Venance)

[10/08/2012 07:15:49] PARIS (AFP) Le déficit de l’Etat a reculé de 4,6 milliards d’euros en juin sur un an, à 56,7 milliards d’euros, en raison de la hausse des recettes fiscales et du produit exceptionnel des fréquences téléphoniques de la 4G, a annoncé le ministère du Budget vendredi.

Cette plus-value est en partie compensée par un rythme plus soutenu de comptabilisation des dépenses en début d’année, a cependant précisé Bercy dans un communiqué.

Le déficit de l’Etat s’était établi à 61,3 milliards d’euros à fin juin 2011.

Au 30 juin 2012, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) ont atteint 185,2 milliards d’euros contre 179,1 milliards un an plus tôt, selon le ministère.

La progression des dépenses est toutefois conforme à la prévision de la seconde loi de finances rectificative pour 2012, adoptée par le Parlement le 31 juillet, précise-t-il.

Après avoir corrigé ses défauts de jeunesse, le nouveau système d’information financier Chorus a par ailleurs permis aux ministères de démarrer plus tôt leur gestion cette année.

Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) se sont établies à 145,3 milliards d’euros contre 139,6 milliards à fin juin 2011. Les encaissements de recettes fiscales sont également en ligne avec la seconde loi de finances rectificative.

Pour mémoire, ajoute le ministère du Budget, les produits de l’impôt sur les sociétés et de la TVA ont été, à cette occasion, revus à la baisse respectivement de 3,4 milliards d’euros et 1,4 milliard.

Le produit des recettes non fiscales enregistré à fin juin s’élève à 7,3 milliards d’euros, contre 6,0 milliards à fin juin 2011. L’écart à la hausse résulte notamment de la recette exceptionnelle enregistrée en janvier avec les fréquences de la 4G.

Le solde des comptes spéciaux s’est établi quant à lui à -16,8 milliards d’euros contre -21,8 milliards un an plus tôt, évolution qui “reste encore peu significative” selon le ministère, exception faite, là aussi, des recettes de la 4G.