La Fédération Générale de l’Electricité et du Gaz vient de publier un communiqué dans lequel elle dénonce les accusations contre la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) prononcées par le premier ministre Hamadi Jebali dernièrement, suite aux coupures du courant électrique.
La fédération a appelé à garantir la neutralité de du comité d’investigation sur cette question et estime que la situation médiocre dans laquelle se trouve la société est due aux faux choix de l’ancien régime. Elle indique que l’autorité de tutelle actuelle doit assumer sa responsabilité quant à la non réalisation des projets de stations de production de l’électricité, afin de répondre à une demande croissante.
La fédération souligne également que la STEG n’assume pas la responsabilité des grèves dans le secteur de la distribution de l’eau puisque le contrat de distribution signé avec la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution de l’Eau (SONEDE) indique, dans son premier article, que cette dernière doit équiper ses stations par des stations électriques à utiliser dans les temps de crise.
Enfin, la fédération prévient les autorités de profiter de ces coupures d’électricité pour céder un secteur stratégique et entamer la privatisation de la société.