Le gouvernement algérien ambitionne d’augmenter la production d’électricité du
pays de 8.000 mégawatts (MW) au cours des 5 prochaines années. Pour ce faire,
son ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, vient d’annoncer qu’un
programme d’un investissement de 1.800 milliards de dinars algériens a été
arrêté, rapporte l’agence APS.
Il a fait cette annonce au siège de la wilaya de M’sila où il président une
séance de travail consacrée à la ligne de transport d’électricité M’sila-Barika
(Batna), en présence du PDG du groupe Sonelgaz et des autorités locales,
affirmant que les investissements prévus «dépassent ce qui existe actuellement
sur le terrain en Algérie», précise la même source.
Le ministre de l’Energie expliquera par la suite que «la mise en œuvre de ce
programme intervient à la suite d’un constat selon lequel les 4.000 MW projetés
dans un premier temps entre 2011 et 2016 seraient insuffisants pour faire face à
la hausse de la consommation, en particulier durant l’été avec la généralisation
des climatiseurs domestiques», indique APS.
Sur ce registre, M. Yousfi n’a pas manqué de relever «la production à elle seule
ne suffit pas si un réseau de transport fait défaut pour faire face à des
situations exceptionnelles…». Voilà donc ce qui explique la présence du PDG du
groupe Sonelgaz à la rencontre de M’sila: c’est elle qui est chargée de produire
des pièces détachées destinées aux turbines à gaz et à vapeur.
A noter que la production électrique, en Algérie, est passée de 300 MW en 1962,
à 11.000 MW actuellement (1.000 MW en 1980).