Suppression de 4.000 postes dans le monde : Motorola France dans l’expectative

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à las Vegas, le 10 janvier 2012 (Photo : David Becker)

[14/08/2012 13:45:20] TOULOUSE (AFP) Motorola Mobility France attend des détails de sa direction américaine pour savoir si ses deux sites qui salarient environ 300 personnes dans l’Hexagone sont concernés par le plan de suppression de 4.000 emplois dans le monde, a indiqué une porte-parole mardi.

Quatre mille emplois, soit 20% des effectifs, vont être supprimés chez Motorola Mobility, a dit lundi le géant de l’internet Google, qui a racheté en mai le fabricant de téléphones portables américain.

Sur les 4.000 postes supprimés, deux tiers doivent l’être hors des Etats-Unis.

En France, Motorola Mobility a 300 salariés et deux sites: une direction commerciale à Saclay (Essonne) et un centre de développement à Toulouse (Haute-Garonne), a dit la porte-parole.

“On n’a pas d’information sur ce qui va se passer dans les différents pays”, a-t-elle dit, “la seule chose qu’on sait à (cette) date, c’est que deux tiers de ces réductions d’effectifs sont faites hors Etats-Unis; ça reste assez large: il y a l’Amérique Latine, Chine, Europe, Moyen-Orient, Afrique…”

La visibilité est d’autant plus faible qu’on ignore aussi quelles fonctions seront les plus touchées et que sur les sites français comme ailleurs, on ne travaille pas seulement pour la France, a-t-elle dit.

Elle ne s’est pas prononcée sur le temps qu’il faudrait pour connaître en France le détail des suppressions d’emplois.

Les licenciements annoncées chez Motorola Mobility, qui emploierait environ 250 personnes à Toulouse, ajoutent aux motifs d’inquiétude dans la quatrième ville de France avant la rentrée.

Toulouse a vu fermer définitivement au cours de l’été le site de l’Américain Freescale. Cette fermeture signifie la disparition de 500 emplois.

Toulouse vit à présent dans l’angoisse d’une réorganisation annoncée le 5 juillet sans plus de précisions par Sanofi. Le groupe pharmaceutique, qui emploie environ 600 personnes à Toulouse, devrait détailler son plan en septembre.

C’est à ce moment-là aussi que le voyagiste Fram, dont le siège est à Toulouse, pourrait préciser ses projets de restructuration. L’agglomération s’inquiète aussi pour les effectifs d’Air France.