Montebourg veut conduire la France vers “la 3ème révolution industrielle”

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é de la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, reçoit une rose lors de la Fête de la Rose, le 19 août 2012 à Frangy-en-Bresse (Photo : Jeff Pachoud)

[19/08/2012 16:23:04] FRANGY-EN-BRESSE (Saône et Loire) (AFP) Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a affirmé dimanche que le projet des socialistes au gouvernement était de “conduire la France sur la route de la troisième révolution industrielle”, à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire).

“Notre projet est de conduire la France sur la route de la troisième révolution industrielle”, a-t-il lancé de son pupitre, devant un petit millier de militants réunis en plein air pour la 40ème édition de la Fête de la Rose.

Il s’agit selon lui “de la rencontre entre les énergies renouvelables et les technologies numériques”, a-t-il dit, assurant que cette révolution, “alliage de l’autorité et de l’audace”, va “créer des emplois nouveaux”, des “produits nouveaux” et “des objets nouveaux”.

Il a jugé que le quinquennat Sarkozy avait laissé un pays “en triste état”, “désindustrialisé”, connaissant “l’épuisement moral”. Selon lui l’ancien chef de l’Etat a oublié de “faire la guerre aux plans sociaux”.

Considérant que le “redressement moral de la France passait par “la fin du laissez-faire”, il en appelé à “ne plus laisser les excès de la finance se retrouver contre l’économie et la croissance”, à “ne plus laisser faire les excès de pouvoir des financiers sur les entreprises”, à “réorienter progressivement l’Europe au service de la croissance”.

Celui qui lors de la campagne de la primaire socialiste défendait son programme de “démondialisation” a fait valoir que l'”intérêt industriel”, “l’intérêt entrepreunarial”, et “l’intérêt humain” étaient supérieurs aux intérêts financiers”.

Bref, le “ministère du Redressement productif c’est le ministère du patriotisme économique”, a-t-il assuré.

“Le gouvernement donnera toujours la préférence aux choix industriels plutôt qu’aux décisions de confort financier”, a-t-il dit. Selon lui, “la reconstruction de notre industrie” est “une grande cause nationale” relevant “de la responsabilité de tous”.