Allain
Jules, le journaliste français qui a révélé le premier l’arrestation, le 18 août
dernier, à l’aéroport de Paris Orly pour transport frauduleux de devises, de
Belgacem Ferrchichi, haut cadre d’Ennahdha et conseiller du président du
gouvernement Hamadi Jebali, a déclaré, jeudi, sur les ondes de Radio Express Fm
qu’au regard de ce qui se passe en Tunisie, les Français ont peur pour les
Tunisiens, particulièrement pour les femmes et les journalistes.
Cette déclaration n’est guère étonnante au regard des visées rétrogrades des
nahdhaouis à travers le projet de l’article 28 de la Constitution (la femme
complémentaire et non l’égale de l’homme), des manœuvres du gouvernement
nahdhaoui pour contrôler les médias publics et de la menace de mort proférée à
l’endroit de notre collègue Soufiene Ben Frahat.
Pour mémoire, les Français ont été les premiers à soutenir les femmes et
journalistes algériens qui étaient ciblés en priorité par les islamistes
jihadistes, au début des années 90.
La Tunisie connaîtra-t-elle le même scénario?
