äuble (d), et la chancelière Angela Merkel, le 19 juillet 2012 à Berlin (Photo : Johannes Eisele) |
[25/08/2012 15:25:27] BERLIN (AFP) Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a écarté de nouveau l’hypothèse d’un délai réclamé par la Grèce pour redresser ses comptes publics, dans un entretien à paraître dimanche dans le journal “Tagesspiegel am Sonntag”.
“Plus de temps, cela veut dire en général plus d’argent”, affirme le ministre, alors que le chef du gouvernement grec, Antonis Samaras, a demandé, vendredi à Berlin, “du temps pour respirer” et redresser les comptes de son pays.
“Et cela signifie très rapidement un nouveau programme” d’aides, a poursuivi M. Schäuble, estimant que ce ne serait “pas le bon chemin pour résoudre le problème fondamental de la zone euro”.
Même si la chancelière allemande Angela Merkel a joué la carte de l’apaisement vendredi en assurant M. Samaras de son soutien et en défendant la place de la Grèce dans l’Union monétaire, M. Schäuble, proche de la chancelière, rappelle la ligne de fermeté tenue jusqu’ici par le gouvernement fédéral.
Vendredi, M. Schäuble avait d’ailleurs tenu quasiment les mêmes propos à la radio allemande.
M. Samaras était samedi en visite à Paris pour une rencontre avec le président français François Hollande, qui lui a tenu le même discours que Berlin en refusant de s’engager immédiatement sur le sursis réclamé par Athènes.
La Grèce “doit faire la démonstration, encore, de la crédibilité de son programme et de la volonté de ses dirigeants d’aller jusqu’au bout”, a déclaré M. Hollande samedi.