L’examen du budget qui sera alloué au gouvernorat de Sidi Bouzid a été au centre d’une réunion, tenue dimanche 26 août, au siège du gouvernorat en présence du gouverneur de la région des directeurs régionaux, des membres de l’assemblée nationale constituante représentant la région et représentants d’associations de la société civile.
La réunion a examiné les propositions issues des comités locaux de développement et dressé la liste des projets notamment ceux relatifs à la création de l’emploi.
Différents projets ont été présentés tenant compte de l’étude de faisabilité et concernent la réalisation de routes, de pistes, de ponts, mais touchent également aux secteurs agricole, industriel, sanitaire et hydraulique.
Une autre réunion se tiendra ce lundi 27 août au siège du ministère du Développement régional en présence des représentants de la région pour décider des orientations finales du budget 2013.
Rappelons que plusieurs protestataires représentant la société civile et les partis politiques ont contesté, samedi dernier, les mesures décidées en faveur de la région, lors du dernier conseil ministériel, tenu le 23 août 2012.
Ils ont appelé à la démission du gouverneur de la région et au rejet de l’actuel modèle de développement entrepris au «goutte-à-goutte», selon eux. Ils ont insisté sur la nécessité de réaliser des projets créateurs d’emplois, d’accélérer la mise en œuvre des mesures déjà annoncées et de rompre avec les pratiques de marginalisation adoptées par le gouvernement, vis-à-vis des habitants de Sidi Bouzid.
De son côté, le conseiller auprès du chef du gouvernement, Badreddine Braiki, avait assuré que “les projets annoncés sont à même d’impulser le développement et l’emploi dans la région”. Il a précisé que “le gouvernement est conscient des problèmes dont souffre Sidi Bouzid, notamment le chômage, la marginalisation et la dégradation des services publics”, affirmant que “les nouvelles mesures annoncées ne constituent qu’une partie d’une série de réformes, que le gouvernement s’engage à réaliser en vue d’améliorer le niveau de vie des citoyens dans les régions marginalisées et réduire les disparités sociales”.
WMC / TAP