Mohamed Morsi, le président égyptien, a choisi la Chine pour sa première grande sortie internationale hors du monde arabe.
Dès mardi à Pékin, il a pour un développement des échanges entre l’Egypte et la Chine, mais aussi une relance des investissements chinois dans son pays, confronté qu’il est à une situation économique préoccupante, et ce depuis le renversement de Moubarak. C’est dur la révolution !
D’ailleurs, le ministre égyptien de l’Industrie et du Commerce extérieur, Hatem Saleh, vient de revoir à la baisse les prévisions de la valeur des exportations pour l’année 2012. Ainsi, au lieu de 160 milliards de Livres égyptiennes (soit environ 21 milliards d’€) comme initialement prévue, elle n’atteindrait que 130 milliards Livres égyptiennes (17 milliards d’€). Déjà, pour les 7 premiers de l’année en cours, les exportations ont baissé de plus de 5%.
Pour M. Saleh, cette réduction s’explique par la crise que connaissent la Zone Euro et le marché mondial, mais également par les diverses grèves organisées dans les ports de Ain Sokhna et Domiat, provoquant ainsi la rupture de contrats avec de nombreux pays.
Cependant, le ministère ne reste pas bras croisés, celui-ci plancherait sur “une nouvelle stratégie pour développer et augmenter le taux des exportations, dans les cinq prochaines années…“