Le
volume en valeur des
exportations et des importations du monde arabe a cru de
18,5% en 2011, selon la Compagnie arabe pour la garantie des investissements et
des crédits à l’exportation (DHAMAN) qui rassemble l’ensemble des pays arabes du
Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
Encouragées par le cours élevé des hydrocarbures, les exportations (plus de
1.000 milliards d’euros) ont augmenté de 22,8%. Parallèlement, les importations
se sont élevées à 755 milliards d’€, sont en progression de 13%, en raison à la
fois de la hausse du prix des matières premières et de la faiblesse de la
production locale, en particulier dans les pays concernés par le Printemps arabe
(Tunisie, Libye, Egypte…). En 2012, elles devraient croître de 8,2%.
Conséquence du différentiel entre les exportations et les importations, la dette
extérieure des pays arabes a diminué de 15%, passant de 790,7 mrds € en 2010, à
ramenée à 674,4 mrds € en 2011.
Cependant, tous les pays ne doivent pas être logés dans la même enceinte, car
pour certains d’entre eux, c’est le contraire qui s’est produit, à l’instar de
la Tunisie.
