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| éricains (Photo : Thomas Coex) |
[03/09/2012 07:25:25] TOKYO (AFP) L’euro conservait lundi les gains engrangés en fin de semaine, face à un billet vert affaibli par un discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a confirmé l’intention de l’institution d’augmenter son soutien à l’économie du pays si nécessaire.
Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l’euro valait 1,2575 dollar, contre 1,2576 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
L’euro reculait un peu face au yen, à 98,45 yens contre 98,51 yens vendredi soir.
Le dollar s’effritait face à la devise nippone, à 78,29 yens contre 78,31 vendredi.
La devise européenne évaluait dans des marges étroites dans l’attente de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) prévue jeudi, sur laquelle pèsent de fortes attentes.
En effet le président de l’institution Mario Draghi pourrait y dévoiler les contours d’un nouveau plan de rachats d’obligations publiques, contesté en Allemagne, pour aider la zone euro.
Le ton est récemment monté entre la BCE et la très orthodoxe Bundesbank, la Banque centrale allemande, au point que M. Draghi est lui-même monté au créneau pour défendre sa politique cette semaine par voie de presse, un fait inhabituel pour lui.
La politique monétaire “nécessite parfois des mesures exceptionnelles”, notamment “quand les marchés sont fragmentés ou influencés par des craintes irrationnelles”, a-t-il ainsi plaidé dans l’hebdomadaire allemand Die Zeit.
Mais pour apaiser l’Allemagne, il a rappelé que la BCE gardait en tête son objectif prioritaire de stabilité des prix, qu’elle resterait indépendante dans ses choix et qu’elle agirait “toujours dans les limites de son mandat”, ce qui semble exclure des rachats d’obligations illimités.
Il a cependant attisé les spéculations en annulant sa venue à la conférence des banquiers centraux de Jackson Hole aux Etats-Unis, invoquant un “programme de travail chargé”.
Par ailleurs les investisseurs continuaient à vendre des dollars, un mouvement enclenché vendredi par les propos de Ben Bernanke le président de la Fed à Jackson Hole, station d’altitude du Wyoming (ouest des Etats-Unis) où l’institution organise depuis vingt ans son séminaire international de politique monétaire.
L’institution “fournira, si besoin, le concours financier supplémentaire requis afin de promouvoir une reprise économique plus forte et une amélioration durable du marché du travail dans un environnement de prix stables”, a ainsi déclaré le patron de la Banque centrale américaine.
“Nous ne devrions pas exclure” de prendre de nouvelles mesures exceptionnelles d’assouplissement monétaire, a-t-il dit.
Les mesures de la Fed pour aider la première économie mondiale se traduisent habituellement par des injections de liquidités qui ont pour effet de diluer la valeur du billet vert, diminuant ainsi son intérêt pour les investisseurs spéculatifs.
Vers 06H00 GMT, la livre britannique était stable face à l’euro, à 0,7923 pence pour un euro ainsi que face au billet vert – légèrement -, à 1,5871 dollar.
La devise helvétique était stable face à l’euro, à 1,2009 franc suisse pour un euro, et s’effritait face au billet vert, à 0,9550 franc suisse pour un dollar.
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