Victime de la révolution de janvier 2011, “Ammar 404“ serait, désormais, définitivement enterré. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le ministre en charge des Technologies de l’information et de la Communication, Mongi Marzouk, lors d’une conférence de presse tenue jeudi 6 septembre à Tunis. Et nos confrères de préciser: «J’annonce la délivrance du certificat de décès d’Ammar 404. Il est mort et c’est le moment de l’enterrer».
Toutefois, le ministre n’a pas manqué d’apporter une précision de taille : «Il y a confusion entre les termes censure et surveillance légale», et ce en réaction à la polémique autour de ses déclarations récentes au cours de l’Internet Governance Forum, tenu mardi 4 septembre.
Alors chers internautes, sachez que vous ne serez plus censurés, mais sachez également que vous êtes sous l’œil des pouvoirs publics. On appelle cela, en termes de droit, “liberté surveillée“.
Car, toujours selon nos confrères de tekiano.com, M. Marzouk, pour justifier ses propos, a essayé de dispenser une leçon de vocabulaire. Pour lui, «la censure c’est l’interdiction de l’accès à l’information. Il n’y aura plus censure en Tunisie». Mais alors monsieur le ministre, qu’entend-on par “contrôle“ ? Pas de réponse de la part de l’intéressé, sauf pour dire “contrôle et censure sont des notions différentes et mes propos ont été mal interprétés». Pardon, et «je parle bien d’une surveillance et d’une réglementation qu’on retrouve partout dans les pays les plus libres».
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