Le gouvernement marocain, dirigé par le parti Justice et Développement, vient de soumettre une proposition de loi à la Chambre des représentants portant sur le développement de la finance islamique.
En effet, selon le site web afrik.com, le PJD “… s’investit davantage dans le projet de développement de la finance islamique. Souhaité par le gouvernement d’Abdelillah Benkirane, un travail de fond a été effectué pour établir une législation et une réglementation avant de soumettre le projet de loi, mardi 4 septembre à la Chambre des représentants“.
Et à l’instar de toutes les financières internationales, le Maroc lorgne les fonds des pays du Golfe. Et comme en Tunisie, “la finance islamique sera, estime le Premier ministre Benkirane, un moyen de redynamiser l’économie au Maroc“, écrit notre source. Et toujours comme en Tunisie, les nouvelles marocaines espèrent que la finance islamique “devrait répondre à la demande d’une majorité de la population marocaine favorable à des produits financiers conformes aux préceptes de l’Islam“.
Cependant, le Maroc se démarque de la Tunisie dans la terminologie utilisée. Ainsi, dans ce pays, on a préféré employé le terme “banques participatives“ au lieu de “banques islamiques“, selon le projet de loi déposé par le parti au pouvoir. “Ces futures banques, si toutefois le projet est validé, proposeront à leurs clients des produits en adéquation avec la chariaâ“, note notre source, qui rappelle cependant que “les banques traditionnelles ont-elles aussi le droit de proposer ces types de produits mais sous réserve d’un agrément“.
Comme dans beaucoup d’autres domaines, là également Marocains et Tunisiens se livrent une bataille pour abriter une future plateforme de la finance islamique. Qui aura le dernier mot?
Wait and see!