La présidence du gouvernement a affirmé, mardi 11 septembre, son engagement à “poursuivre la politique de dialogue et de concertation avec tous les représentants du secteur de l’information”.
Mais pourquoi une telle annonce? Tout simplement parce que lundi 10 septembre, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le syndicat de base de la culture et de l’information, a pris la décision de suspendre le dialogue avec le gouvernement.
Dans un document rendu public, la présidence du gouvernement a appelé à l’organisation d’une conférence nationale sur l’information, avec la participation de toutes les parties concernées “pour réfléchir et se concerter sur les initiatives et mesures à même de faire évoluer davantage le secteur, conformément aux exigences de l’étapes et des priorités nationales”. Une dérobade de la part du gouvernement face à la situation du secteur de l’information.
En outre, le gouvernement a accusé les syndicats des journalistes d’être à l’origine de l’échec des négociations, en raison de leur insistance à vouloir lier les grèves prévues les 11 et 13 septembre avec le dossier des nominations à la tête de “Dar Essabah” et de la télévision nationale, une question qui devait, selon un accord préalable, être abordée dans le cadre des négociations sociales.
Rappelons que des journalistes et agents du groupe de “Dar Assabah” ont observé, mardi 11 septembre, au siège de leur journal, une grève d’un jour en signe de protestation contre les récentes nominations et la situation des journalistes au sein de la société.
WMC / TAP