à Paris (Photo : Ana Arevalo) |
[18/09/2012 16:25:08] PARIS (AFP) Lors d’un dîner en amoureux, consulter son smartphone est plus grave que de répondre à un appel, selon un sondage réalisé par l’Ifop pour Restopolitan, service qui propose des réductions dans les restaurants.
Plus d’un tiers (37%) des personnes interrogées considèrent qu’avoir l’oeil rivé à son smartphone est l’attitude la plus réprouvée lors d’un tête-à-tête, mais paradoxalement, répondre au téléphone est mieux accepté (20% de réprobations).
Les bonnes manières demeurent sans surprise les meilleures alliées pour séduire à table, notamment en mangeant proprement (pour une personne sur trois).
S’adresser mal au serveur ou pire, flirter avec le personnel du restaurant sont les attitudes qui irritent au plus haut point les 18-24 ans (43%).
Plus marginalement, les Français n’apprécient pas de voir l’autre convive boire trop (18%), quitter la table pour fumer (17%) ou regarder avec insistance un autre client (17%).
Les femmes dénoncent davantage que les hommes le fait de ne pas manger proprement (38% contre 33%), flirter avec le serveur ou la serveuse (26% contre 19%), boire trop (23% contre 13%).
A l’inverse, les hommes ne supportent pas qu’un convive quitte la table pour fumer (23% contre 12%) ou parle fort (21% contre 11%).
41% des personnes sondées avouent que le choix du restaurant lors d’un rendez-vous galant a un impact sur leur décision d’aller plus loin.
L’exercice délicat de l’addition peut compromettre les meilleures intentions: lors d’un rendez-vous, 46% des personnes interrogées déclarent payer l’intégralité de l’addition.
“Ce chiffre cache la persistance d’un réflexe de galanterie: 88% des hommes déclarent payer la totalité du dîner et, invités ou invitants, seulement 3% acceptent de se laisser inviter”, souligne l’IFOP.
20% reconnaissent avoir déjà fait semblant de vouloir payer alors qu’ils n’en avaient pas du tout l’intention, les femmes l’avouant plus volontiers que les hommes (24% contre 14%).
(Enquête réalisée du 27 au 29 août 2012, auprès d’un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas)