Le personnel de la santé (techniciens, infirmiers et ouvriers) de l’Institut de neurologie, à Tunis, a observé, mercredi matin, un sit-in de deux heures (8h à 10h), pour protester contre “la révision des avantages sociaux par le ministère de la santé”, selon les protestataires.
Ces derniers qualifient cette décision « d’unilatérale », exprimant leur détermination à défendre leur droit à l’action syndicale.Ils revendiquent, ainsi, leur attachement aux accords conclus et au respect des termes des négociations, notamment, celles relatives aux avantages sociaux et à la généralisation des différentes primes à tous les travailleurs du secteur sans exception.
Les protestataires se plaignent, également, des conditions de travail, du manque d’équipements et de l’absence de sécurité pendant les gardes de nuit, assurant que leur mouvement n’influera pas sur l’activité des services d’urgences et des consultations externes grâce à un système de permanence.
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, Habib Jarjir, a fait savoir, que ce mouvement a été observé, également, à l’Institut Hedi Raies d’ophtalmologie, l’Institut Salah Azaiez de cancérologie, l’hopital Aziza Othmana, et l’Hopital régional de Kheireddine. Les syndicalistes, a-t-il dit, s’opposent à la révision de manière unilatérale des accords établis concernant les avantages sociaux, appelant les autorités de tutelle à un dialogue sérieux pour éviter la détérioration du climat social au sein des établissements hospitaliers.
De son côté, le chef de cabinet du ministre de la santé, Abdelhay Mzoughi, a expliqué que le ministère ne s’est pas désengagé des accords établis avec les syndicats de base, mais tend plutôt à rationaliser le budget de l’action sociale, en tenant compte des moyens disponibles dans les établissements hospitaliers.
Et d’indiquer : « les accords sur l’action sociale ne sont pas immuables et se négocient chaque année ».
WMC / TAP