Des tablettes tactiles dans un magasin (Photo : Patrick Hertzog) |
[20/09/2012 12:24:00] PARIS (AFP) Les libraires français réaffirment jeudi “le caractère essentiel” du prix unique du livre numérique au lendemain de l’engagement de quatre éditeurs internationaux, qui font l’objet d’une enquête de la Commission européenne aux côtés d’Apple, de modifier leurs contrats.
Le français Hachette Livre, Simon & Schuster (CBS Corp, Etats-Unis), Harper Collins (News Corp, Etats-Unis) et Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck se sont engagés à renoncer à certaines clauses conclues avec les détaillants, qui revenaient selon la Commission à entraver la concurrence.
Ces engagements, selon les termes de la Commission, “sont sans préjudice des législations nationales qui autorisent ou obligent les éditeurs à fixer le prix de vente au détail des livres numériques à leur convenance”, rappelle le Syndicat de la librairie française (SLF) dans un communiqué.
Cela signifie que le prix unique des livres numériques continuera bien de s’appliquer en France, selon les modalités arrêtées par la loi du 26 mai 2011.
Cette “vraie concurrence est la plus profitable aux lecteurs. Elle évitera les situations de monopole qu’une guerre des prix ne manquerait pas d’établir. La culture et l’économie européennes en seront les bénéficiaires”, assure le Syndicat.
Le prix unique, “fixé par l’éditeur et respecté par l’ensemble des détaillants commercialisant des livres en France, est le meilleur moyen pour garantir la vitalité de la création et de l’édition, en assurant la rémunération de chacun (…), de l’auteur au libraire, et en maintenant un réseau de diffusion large et varié”, souligne le SLF.