La situation financière de Dar Assabah a fait l’objet d’un point de presse organisé vendredi 21 septembre, par la section du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), en présence de représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), du SNJT et de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, ansi que de plusieurs journalistes.
Les participants à cette rencontre dont notamment Sami Tahri, membre du bureau exécutif de l’UGTT, Néjiba Hamrouni, présidente du SNJT et Abdessattar Ben Moussa, président de la LTDH, ont souligné que toutes les composantes de la société civile sont solidaires avec Dar Assabah en vue de protéger la liberté d’expression et de la presse. S’agissant de de la situation financière de Dar Assabah, Moez Joudi, expert international dans le domaine de l’economie et de la bonne gouvernance et président de l’Association tunisienne pour la bonne gouvernance a fait remarquer que les informations diffusées par la direction actuelle de l’entreprise sur la possiblité de faillite et la nécessité de la cessation de Dar assabah sont contraire à la vérité, ajoutant que la situation financière n’est pas critique et que Dar Assabah ne souffre pas d’une crise économique puiqu’elle n’a pas des dettes auprès des banques.
L’entreprise, dit-t-il pourrait donc améliorer sa situation financière et surmonter ses difficultés, et ce, à travers une bonne gestion des ressources financières et humaines et une bonne restructuration. Même son de cloche du côté d’Anis Ouihibi, expert en audit, qui a précisé que le dossier de Dar Assabah n’a pas été traité sur la base des règles de la transparence financière, ajoutant que l’entreprise pourrait améliorer sa situation financière en recourant à un crédit bancaire d’une valeur d’un million de dinars et en récuperant l’argent non payé par ses nombreux clients.
WMC / TAP