Une visite inopinée de parlementaires allemands, vendredi, au siège de la filiale du groupe Leoni de Ezzahra a provoqué de sérieux remous. Selon un communiqué rendu public, vendredi par la direction générale du groupe Leoni, “quatre parlementaires allemands” issus d’un parti d’extrême gauche”, ont accédé “sans préavis”, au siège de l’unité de production sise à Ezzahra et se sont entretenus avec le personnel en sit-in, depuis le 17 septembre dernier, date de fermeture définitive de l’usine.
Les parlementaires allemands se sont rendus à l’usine d’Ezzahra sans informer les dirigeants de leur parti”, cite le communiqué, ajoutant que “le gouvernement et l’ambassade allemande à Tunis ont nié avoir été informés de cette visite”.
La direction générale du groupe Leoni dénonce fermement cette visite qui procède d’agissements “individuels” et “irresponsables”, contraires au principe du dialogue, indique la même source.
La visite a eu pour retombée “de bloquer les négociations en cours entre la DG du groupe et les différents partenaires sociaux”, pour trouver des solutions “satisfaisantes” à tous, lit-on dans le communiqué. Il s’agit d’une “ingérence informelle” et “illégale” dans les affaires du groupe Leoni, précise la même source, affirmant que cette visite ne fait “qu’accentuer le climat de tension qui prévaut dans la filiale d’Ezzahra”. Autant la DG est déterminée à “poursuivre en justice “ces parties étrangères” et “ceux qui les ont invitées”, autant elle réaffirme l’engagement à “promouvoir les conditions sociales de son personnel”, à travers l’octroi des avantages sociaux et la garantie du droit à la mutation volontaire, conclut le communiqué.
WMC/TAP