En partenariat avec l’association «Un enfant, des sourires», le ministère de l’Education et l’opérateur Orange Tunisie, l’école «Oueled Dhif Allah» de la région d’Aïn Draham, à deux kilomètres de la frontière tuniso-algérienne, a été entièrement réhabilitée.
L’opérateur a pris en charge la reconstruction des classes, l’aménagement et l’équipement des locaux, la fourniture des moyens pédagogiques, d’ordinateurs et d’un photocopieur.
Les écoliers n’en revenaient pas, quand on sait dans quelles conditions ces enfants faisaient l’effort, tant bien que mal, de poursuivre leurs études; entre les problèmes de trajet (jusqu’à 5 Km), les conditions climatiques, notamment en hiver, et la situation sociale de leurs parents.
Les écoliers ont également eu droit à des fournitures scolaires, des habits, des vêtements pour l’hiver et pour chacun des 163 écoliers à un vélo pour le déplacement.
Les travaux vont se poursuivre, pour la construction de nouvelles classes, d’une salle pour la lecture, d’une salle de sport et d’un bureau pour le directeur de l’école, affirme l’équipe Orange Tunisie.
Pour le directeur de l’école, Samir Arfaoui, ce 20 septembre 2012 est un jour historique dont l’impact se fait déjà sentir avec une ponctualité inhabituelle de la part des écoliers. Il a, également, rappelé les conditions catastrophiques dans lesquelles se trouvaient l’école et toute la communauté de «Tagma ».
Pour Asma Ennaifar d’Orange Tunisie, qui a refusé de parler chiffres, ces types d’opérations seront poursuivis et renforcés dans le cadre de l’action citoyenne de l’entreprise. Elle a également souligné que l’autorité de tutelle ne pourra pas faire face seule aux besoins énormes, en termes de réhabilitation et d’équipements des écoles du pays.
Une trentaine de personnes, entre l’équipe de l’association, les cadres d’Orange et des journalistes ont fait le déplacement pour partager un moment émouvant avec des écoliers d’une région reculée …des visages heureux et émus… certains n’ont pu retenir leurs larmes… de bonheur Des images qu’on aimerait voir beaucoup plus souvent.
Les entreprises tunisiennes doivent aujourd’hui plus que jamais s’impliquer davantage plus dans ces types d’actions sociales, chacun selon ses moyens… quelque part le futur de notre pays en dépend aussi.
