«Le marché local est en mesure de répondre à la demande intérieure en bêtes de sacrifice», a affirmé Ahmed Hnider Jarallah, président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP).
Intervenant, mercredi 26 septembre, au cours d’une conférence sur les moyens à même de réaliser la sécurité alimentaire en produits animaliers, M. Jarallah a ajouté que «pour faire augmenter les prix, les intermédiaires (gachara) essayent d’effrayer les consommateurs en prétendant que la production est en baisse».
Rappelons que l’année dernière, le gouvernement avait décidé d’importer des moutons de sacrifice, mais y avait renoncé vu que le nombre de têtes de moutons répond à la demande du marché local.
Au sujet de la hausse des prix des bêtes de sacrifice, il a fait savoir que «les prix des moutons évoluent selon les prévisions, entre 300 et 700 dinars, soulignant que cette hausse est due à l’augmentation du coût d’élevage, notamment les prix des fourrages».
L’organisation agricole essayera, pour sa part, de baisser les prix, en coordination avec l’Office des terres domaniales (OTD) qui pourrait vendre ses moutons à des prix raisonnables dans des espaces spécialement aménagés.
Selon les chiffres officiels, le marché local fournit 900 mille moutons alors que les Tunisiens ont besoin d’un million d’ovins pour célébrer l’Aid el Idhha, d’où le recours à l’importation de 100 mille moutons supplémentaires.
WMC/TAP