Le président-directeur général de la compagnie aérienne française Transavia, Lionel Guérin, vient de présenter les résultats des lignes opérées entre la France et la Tunisie ainsi que les nouvelles offres de sa compagnie, en termes de liaisons entre Tunis et Paris.
D’après son PDG, cette compagnie va désormais assurer 4 vols par semaine à partir de l’aéroport de Tunis-Carthage vers Paris, et va passer à 7 vols en haute saison, avec des tarifs très concurrentiels (environ 350 dinars l’aller-retour), rappelle Syphax Airlines.
Au niveau de la direction de Syphax Airlines, on indique que ces offres sont les bienvenues du fait qu’elles permettent au client tunisien d’en tirer profit en termes de prix et de qualité des services. Toutefois, on se pose la question de savoir pourquoi le ministère du Transport a accepté d’offrir à la compagnie franco-hollandaise Transavia ce dont il a refusé à la compagnie tunisienne Syphax Airlines.
Au sein de la compagnie, on n’hésite du reste de rappeler que, pour des soucis de concurrence, les syndicats n’avaient accepté assurer les travaux de terre aux avions de la nouvelle compagnie privée à l’aéroport de Tunis-Carthage que si celle-ci accepte de limiter ses vols de Tunis vers Paris (aéroport de Roissy Charles De Gaulle) à trois par semaine, tout en adoptant un alignement de ses tarifs sur la compagnie nationale…
Mais maintenant qu’on a accordé ces autorisations à une compagnie, souligne le management de Syphax Airlines, il est grand temps de réparer l’injustice dont elle est victime en lui permettant d’assurer des vols quotidiens vers Paris à partir de Tunis, avec des prix concurrentiels, surtout que cette mesure est parmi les rares qui puissent aider à cette compagnie d’être rentable à moyen terme.
Alors, comment va réagir le ministère du Transport? La question mérite d’être posée, autant qu’elle mérite d’avoir une réponse.
.
