L’instauration d’un contrat social est un axe fondamental du processus de la révolution, a relevé vendredi, le ministre des affaires sociales Khalil Zaouia, au cours d’un séminaire à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis). La rencontre est organisée sur deux jours à l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), en collaboration avec des syndicats danois.
Les défis sociaux-économiques auxquels fait face le pays, exigent des solutions consensuelles urgentes et un dialogue tripartite « sérieux et responsable », a ajouté le ministre.
Prenant part au débat, la présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Wided Bouchmaoui a indiqué que la mise en place d’un contrat social équilibré, est une responsabilité commune entre les trois partenaires de la production ( UTICA, UGTT et gouvernement).
Pour le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Belgacem Ayari, la réussite de la transition démocratique est étroitement liée à la réussite du dialogue social. Le dialogue est la solution à tous les conflits, a-t-il expliqué. Et d’ajouter que ce même dialogue qui fait partie d’un contexte politique et socio-économique, ne peut fructifier en l’absence d’une justice autonome et d’une presse libre.
Le syndicaliste a rappelé qu’après la fonction publique, les négociations sur les majorations des salaires se poursuivent pour les secteurs public et privé. Il a formé le vœu de parvenir à un accord de nature à promouvoir le pouvoir d’achat des travailleurs, en particulier ceux du secteur privé qui se chiffrent à plus d’un million et demi. Un exposé a été présenté au cours de la rencontre sur le programme de coopération entre l’UGTT et les syndicats danois.
WMC/TAP