Médias : La FIJ inquiète sur la situation de la presse en Tunisie

Par : TAP

Le président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Jim Boumelha, a indiqué que le cadre juridique régissant le secteur de la presse et les médias tunisiens “n’a pas changé jusqu’à présent”, faisant part de “l’inquiétude” de la FIJ quant à la situation du secteur en Tunisie”. “La FIJ offre son appui total aux revendications des grévistes de Dar Assabah”, a-t-il affirmé, à l’issue d’un déjeuner avec le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali. Il a ajouté en substance: “Beaucoup de promesses ont été faites par le chef du gouvernement concernant la mise en vigueur des législations en la matière, notamment les décrets-loi 115 et 116 ainsi que les garanties pour assurer la liberté de la presse“. “Le gouvernement a promis également d’instaurer un dialogue constructif avec les syndicalistes et les journalistes de “Dar Assabah” pour parvenir à une solution à ce problème”, a-t-il dit, affirmant que la FIJ en assurera le suivi ainsi que celui de l’approche devant être adoptée par le gouvernement concernant les questions urgentes relatives au secteur de la presse.

Evoquant la grève générale des journalistes prévue le 17 octobre prochain, M. Boumelha a précisé que la FIJ épaulera les journalistes tunisiens jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.

Pour sa part, le conseiller politique auprès du chef du gouvernement, Lotfi Zitoun, a indiqué que le gouvernement espère transcender les problèmes qui ont induit à la décision de la grève, ajoutant que des discussions ont été entamées au sujet de Dar Assabah et que l’identification d’une solution efficace ne serait possible tant que des parties persistent à refuser le dialogue.

WMC/TAP