Fusion BAE/EADS : l’ex-ministre britannique Alistair Darling réservé

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é à une drapeau britannique (Photo : Lindsey Parnaby)

[05/10/2012 07:35:06] LONDRES (AFP) Les intérêts du Royaume-Uni seraient mis à mal par une fusion entre BAE Systems et EADS car le pays ne disposerait pas d’une participation dans le nouvel ensemble, estime l’ex-ministre britannique des Finances Alistair Darling dans le Financial Times de vendredi.

L’ancien ministre travailliste juge “totalement inacceptable” que les gouvernement français et allemand insistent pour avoir une participation dans le nouvel ensemble issu du rapprochement des deux groupes d’aéronautique et de défense, alors que le Royaume-Uni en serait privé.

“Je ne vois pas comment vous pouvez avoir une nouvelle grande entreprise comme celle-ci, avec une participation directe et indirecte importante des gouvernement français et allemand, et rien pour nous”, insiste-t-il.

“Je préférerais que les trois gouvernement aient une participation minimale. Il existe un danger que les décisions concernant les activités commerciales et de défense soient prises sur des bases politiques plutôt que sur ce qui est le mieux”, ajoute M. Darling.

Berlin, Paris et Londres doivent approuver ce projet de fusion en raison notamment de ses implications stratégiques.

Selon la législation britannique, les deux groupes ont jusqu’au 10 octobre pour présenter un projet détaillé de rapprochement mais ils ont la possibilité de demander une extension du délai.