L’Union des journalistes arabes a appelé l’ensemble des syndicats des journalistes nationaux dans le monde arabe à être solidaires avec les journalistes tunisiens dans leur grève, prévue le 17 octobre, en annonçant une seule heure de grève, en signe d’appui à “leurs revendications légitimes” et pour “mettre un terme, tel qu’indiqué par le communiqué de l’Union, aux agressions continues dont sont victimes les journalistes tunisiens, et à assurer l’application de la loi qui garantit leur protection”.
L’Union a exigé, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion des membres de son secrétariat général, jeudi 4 octobre au Caire, du président de la République et du chef du gouvernement provisoires de traiter de manière “positive” les revendications du syndicat des journalistes tunisiens, afin de “renforcer l’opération de transition démocratique et le droit du citoyen tunisien à une information libre et professionnelle, indépendante, pluraliste et neutre.”
Elle annonce également “sa solidarité totale avec les journalistes tunisiens et le Syndicat national des journalistes tunisiens et son appui à toutes les formes de militantisme que mènent les journalistes tunisiens, pour “lever toutes les restrictions imposées à la liberté de presse, améliorer les conditions matérielles et morales des journalistes et renforcer l’indépendance du travail journalistique”.
La réunion des membres du secrétariat général de l’Union au Caire s’est déroulée en présence de délégations des syndicats des journalistes dans les pays arabes, dont le SNJT.
WMC/TAP
