Les autorités algériennes ambitionnent de porter à 2 millions de PME à l’horizon 2025 –elles ne sont que 650.000 actuellement. Et pour le président du Conseil national consultatif de la PME (CNCPME), Zaïm Bensaci, cité par econostrum.info cela est tout à fait dans les cordes du pays. Mais à une condition, «…mettre en place une véritable stratégie industrielle et de sortir du cercle infernal de l’import-import».
En attendant, le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement a mis en place un plan d’action visant à atteindre 1,34 million de PME en 2015.
M. Bensaci regrette que son pays importe annuellement pour une valeur de 4 milliards de dollars de produits industriels alors que les PME algériennes sont capables de répondre à ces besoins.
Dans le même ordre d’idée, il s’en prend également au «recours abusif de l’Algérie à l’importation de services qui lui coûtent près de 14 milliards de dollars par an alors que les bureaux d’études algériens peinent à se placer sur le marché».
