à Athènes (Photo : Angelos Tzortzinis) |
[06/10/2012 18:10:00] ATHENES (AFP) Les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux reprendront la semaine prochaine, aucun accord n’étant intervenu samedi sur le programme d’économies budgétaires en cours de négociation, a annoncé samedi le ministre grec des Finances Yannis Stournaras.
“Nous continuerons la semaine prochaine”, a déclaré M. Stournaras cité dans un communiqué.
M. Stournaras a confirmé qu’il restait des “écarts” de vues entre les parties au sujet de la stratégie de redressement financier de la Grèce prévoyant notamment 13,5 milliards d’économies budgétaires pour 2013 et 2014, en cours de discussion.
“Il y a eu de bons progrès faits au cours des discussions avec la troïka”, avait indiqué un peu avant une source du ministère des Finances après le départ des représentants de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international.
Cette source a même envisagé une poursuite des discussions au-delà de la semaine prochaine. “Les discussions continueront la semaine prochaine et la semaine d’après (…) Nous n’avons pas bouclé (le paquet de mesures), mais nous nous en approchons” a-t-elle dit.
Les représentants de la troïka vont se rendre à Luxembourg avec le ministre grec des Finances pour participer lundi à la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) à laquelle participe aussi la patronne du FMI Christine Lagarde.
A défaut d’accord, la Grèce espère qu’une “présentation positive” sera faite de la Grèce par la troïka au cours de cette rencontre, a dit M. Stournaras qui espérait encore en début de semaine pouvoir conclure un accord sur le paquet de mesures avec la troïka avant la réunion de l’Eurogroupe.
Le gouvernement Samaras attend impatiemment un rapport que doit produire la troïka (UE, FMI et BCE) sur l’état de la Grèce, portant aussi bien sur la soutenabilité de sa dette que sur la situation de ses finances publiques ou l’état de réalisation des réformes structurelles préconisées.
C’est ce rapport qui conduira ou non au versement d’une nouvelle tranche d’aide financière de 31,5 milliards d’euros, dont l’essentiel doit aller à la recapitalisation des banques.