éhicules exposés chez un concessionnaire General Motors à Shanghaï (Photo : D’arcy Doran) |
[08/10/2012 10:38:07] SHANGHAI (AFP) Le constructeur automobile américain General otors a annoncé lundi avoir vendu le mois dernier 244.266 véhicules en Chine, un record pour un mois de septembre, au moment où les fabricants nippons sont affectés par les tensions sino-japonaises autour d’îles disputées.
Ces ventes du premier constructeur étranger en Chine représentent une progression de 1,7% sur un an et de 10,5% par rapport au mois d’août, selon un communiqué.
Sur les neuf premiers mois de l’année, GM et ses co-entreprises en Chine ont vendu 2,1 millions de véhicules sur le premier marché automobile mondial, en hausse de 10% sur un an.
L’an dernier, GM avait vendu plus de 2,5 millions de voitures en Chine.
Selon des analystes, le constructeur américain a probablement profité le mois dernier de la dispute territoriale autour des îles Senkaku/Diaoyu qui a pénalisé ses concurrents japonais en Chine, confrontés à des appels au boycott de leurs produits.
èle Shanghai GM du constructeur automobile américain General Motors garé dans une rue de Shanghaï, en Chine (Photo : Peter Parks) |
“La dispute sino-japonaise.. a affecté les choix des consommateurs des consommateurs chinois dans une certaine mesure”, selon Zhang Qi, analyste de la maison de courtage Haitong Securities.
Ce différend “a eu un impact négatif sur certains produits japonais, tout en stimulant la demande pour d’autres marques de voitures étrangères, notamment les américaines et les allemandes”, a-t-il ajouté.
Les ventes de Toyota en Chine ont plongé de 50% entre août et septembre, avait rapporté de son côté la semaine dernière le quotidien japonais Yomiuri.
Comme de nombreux Chinois n’achètent plus japonais, les trois premiers constructeurs automobiles nippons — Toyota, Honda et Nissan — vont diviser par deux leur production en Chine, a indiqué pour sa part lundi le quotidien économique Nikkei.
Après un boom en 2009 et 2010, les ventes d’automobiles en Chine n’ont progressé que de 2,5% l’an dernier, suite à la suppression par le gouvernement de mesures incitatives à l’achat et à la restriction par certaines métropoles du nombre de véhicules en circulation, afin de limiter pollution et embouteillages.
Mais les constructeurs étrangers ont mieux résisté que leurs concurrents chinois à ce ralentissement du marché, grâce à une notoriété plus forte de leurs marques et à une réputation de qualité supérieure.