L’information fait grand bruit dans les milieux des télécommunications aussi bien au Maroc mais dans certains pays. En effet, si l’on en croit le site www.atlasinfo.fr lui-même citant le Financial Times, pour se désendetter, «… le groupe Vivendi a entamé des discussions (avec Lazard et Crédit Agricole) pour céder ses 53% de participation dans Maroc Telecom» -lequel est évalué, actuellement, à plus de 4 milliards d’euros. Des noms de d’Etisalat et de Qtel sont cités dans ce cadre, sans plus de précision.
Mais au-delà de Maroc Telecom, ce sont toutes les participations de Vivendi dans les autres opérateurs qui sont concernées, à savoir en Mauritanie, Gabon, Burkina Faso, Mali… Mais pas seulement, car le groupe aurait également mandaté Deutsche Bank et Rothschild pour trouver des acquéreurs à GVT, un opérateur brésilien de téléphonie fixe. Une offre aurait même été proposée pour SFR, affirment des sources bien informées.
La même source estime qu’«a priori, la stratégie du groupe Vivendi est de se désengager, pour cause d’endettement, des télécommunications pour se focaliser sur les médias. Si Vivendi a entamé des discussions avec Lazard et Crédit Agricole au sujet de Maroc Telecom, le groupe a également mandaté Deutsche Bank et Rothschild pour trouver des acquéreurs à GVT, un opérateur brésilien de téléphonie fixe. Une offre aurait même été proposée pour SFR, selon certaines sources bien informées.
Enfin, certains analystes pensent que le groupe Qtel est le mieux placé pour acquérir l’opérateur télécom chérifien, pour deux raisons principales: la volonté des dirigeants du groupe de s’implanter dans les trois pays du Maghreb centrale (Tunisie, Algérie et Maroc), et surtout sa puissance financière. Maintenant reste à savoir comment vont réagir les autorités marocaines.
Affaire à suivre.
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