Les modalités d’une évolution vers une fonction publique plus «démocratisée», plus performante et prudente dans la gestion de l’argent public, a été au centre de la conférence annuelle 2012, du “réseau des écoles et instituts de formation du Moyen-Orient et Afrique du Nord”, qui s’est ouverte mardi 9 octobre à Tunis, et se poursuivront jusqu’à mercredi 10 courant.
Les travaux de la conférence portent également sur le rôle de la formation dans le développement d’un capital humain au service d’une administration citoyenne.
Frank Mordack, administrateur général des finances publiques en France, a indiqué dans son intervention qu’«en stimulant le changement et la modernisation, la formation constitue un volet essentiel à même de favoriser le transfert de nouvelles compétences et connaissances autant techniques que structurelles et l’évolution des mentalités». Selon lui, la réforme de l’administration publique reste tributaire d’une mise en place d’un dispositif de formation et de plans de communication institutionnels (avec le parlement, la cour des comptes, les ministères gestionnaires, les corps de contrôle), externes (destinés aux usagers et entreprises) et internes (cadres de l’administration).
Quant à Amina Ben Salem, chef du service formation au sein du ministère des Finances, elle a présenté, lors du débat, le rapport sur la modernisation de l’administration publique tunisienne. Il s’agit des principales recommandations du congrès national sur la modernisation de la fonction publique (26 et 27 juin 2012 à Tunis), axées notamment sur le renforcement de l’action de formation et l’allégement des mesures de contrôle des services publics.
WMC/TAP