La banque européenne d’investissement, via la FEMIP, vient de conforte son soutien au Maroc à travers la signature, mardi dernier, d’un nouveau prêt de 130 millions d’€, avec l’Office chérifien des phosphates (OCP), par ailleurs premier exportateur mondial de phosphate brut et d’acide phosphorique (20.000 salariés). C’est ce qu’a appris le portail econostrum.info.
Avec cette enveloppe, l’Office va pouvoir moderniser ses infrastructures, et construire deux usines de lavage et d’enrichissement de phosphates à faible teneur à Khouribga et de remplacer des sites de production d’acide sulfurique par deux usines à Safi.
La même source rappelle que jeudi 4 octobre 2012, la BEI avait débloqué 100 millions d’€ pour les technopoles de MEDZ (filiale de CDG Developpement), lesquelles technopoles (au nombre de sept) sont destinées à “offrir des infrastructures et des services de niveau international et accompagner le développement et la compétitivité des entreprises, grâce à la prise en compte des besoins de formation et de R&D“.
Et ce n’est pas tout. Car, econostrum.info rappelle également que Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, a également paraphé avec Nizar Baraka, ministre marocain de l’Economie et des Finances, un prêt de 42,5 millions d’euros en faveur de l’irrigation et de l’agriculture dans le cadre du plan Maroc Vert.
Au total, depuis le début de l’année 2012, les engagements de la BEI et la FEMIP se montent à 450 millions d’€. Sachant que «la FEMIP, qui fête ses dix ans en octobre 2012, a octroyé 13 milliards d’€ de prêts (à fin 2011) pour soutenir le développement économique et social de neuf pays du bassin méditerranéen“.
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