«Ayant fortement enregistrée depuis 2007, une fuite considérable des capitaux étrangers, depuis les agressions terroristes d’Aqmi, principalement dirigées contre les investisseurs européens, la Mauritanie joue aujourd’hui sur tous les fronts pour créer un climat de confiance capable de faire d’elle un nouveau paradis fiscal, notamment en sécurisant le pays et en adoptant un cadre juridique et organisationnel séducteur, principalement pour les secteurs minier et pétrolier encore sous-exploités». C’est ce que vient d’écrire le portail http://www.pointschauds.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=9398www.pointschauds.info.
Tout en reconnaissance qu’il ne s’agit pas d’une mince affaire, la même source souligne que Nouakchott «… garde espoir et mise sur le court et moyen termes pour atteindre cet objectif fortement porteur de retombées socioéconomiques pour le pays qui ploie sous le lourd fardeau de la flambée des produits de première nécessité non accompagnée d’augmentation des revenus».
Pour commencer, déjà des actions concrètes, les autorités du pays ont récemment organisé “La semaine de la Mauritanie à Paris“, “des voyages touristiques gratuits au profit des touristes européens“, “la 5ème édition du rallye-raid Heroes Legend…“ et “la Conférence-exposition sur les secteurs minier et pétrolier en Mauritanie“.
Toujours selon la même source, tout le gouvernement mauritanien, à commencer par le Premier ministre, se déploie pour que l’investissement étranger bénéficie des conditions optimales dans le pays…
Conclusion : la Mauritanie ambitionne “d’être une destination essentielle pour les investisseurs dans le domaine minier et pétrolier en Afrique“.
Cependant, la question qui se pose consiste à savoir “… si les investisseurs sont rassurés pour placer leurs capitaux étrangers dans les secteurs minier et pétrolier mauritaniens considérés comme les plus prometteurs dans les prochaines années, encore sous-exploités selon les autorités, lesquelles tablent sur des chiffres d’emploi et de production fortement supérieurs à ceux d’aujourd’hui, de 7.500 à 8.000 travailleurs, de 11,2 millions de tonnes de fer, de 35.279 tonnes de cuivre et de 8.177 tonnes d’or en 2011, avec une contribution du secteur au budget de l’Etat estimée à 95,5 milliards UM, soit 30% du PIB“.
A rappeler dans cet ordre d’idées que “la conjoncture sous-régionale n’est malheureusement pas opportune pour cette orientation, en raison du conflit malien que les investisseurs peuvent percevoir comme présentant un risque indirect réel à leurs placements, surtout en ayant en obsession le phénomène contagieux de l’insécurité et du printemps arabe, accrus par une intervention militaire dans le nord toujours à l’ordre du jour, très soutenue par la France pour rayer le terrorisme de la carte mondiale“, souligne la même source.