 |
| ösler, le 17 octobre 2012 à Berlin (Photo : Michael Kappeler) |
[17/10/2012 11:01:26] BERLIN (AFP) Le gouvernement allemand a révisé mercredi à la hausse sa prévision de croissance pour 2012 à 0,8% mais l’a abaissée pour 2013 à 1%, sous l’effet conjugué de la crise en zone euro et du ralentissement de l’économie dans les pays émergents.
Berlin a corrigé ses précédentes prévisions publiées en avril, qui misaient sur une croissance de 0,7% en 2012 et de 1,6% en 2013, après une forte croissance de 3% l’an dernier.
“L’économie allemande s’est maintenue malgré les turbulences de l’économie mondiale et reste en croissance. (…) Mais l’Allemagne traverse un temps orageux, lié à la crise des dettes souveraines en Europe et le ralentissement des économies émergentes en Asie et en Amérique latine”, a déclaré le ministre de l’Economie Philipp Rösler, en présentant ces estimations à la presse.
Le Fonds monétaire international (FMI) ainsi que les principaux instituts économiques allemands avaient, eux, décidé récemment d’abaisser leurs prévisions pour la première économie européenne pour 2013 et également pour l’année en cours.
“Malgré les signes d’un ralentissement, il n’est pas question pour le moment d’un effondrement de la croissance. Au contraire, l’économie allemande est dans une forme robuste et reste sur des bases structurelles solides. Beaucoup d’indices permettent d’envisager que l’économie mondiale retrouve son élan en 2013”, a ajouté M. Rösler.
Principal pilier de l’économie allemande, le marché du travail en Allemagne a enregistré une évolution positive, a-t-il souligné.
Comme au printemps, le ministre a profité de cette conférence de presse pour appeler les voisins de l’Allemagne en zone euro à respecter leurs engagements et à entreprendre des réformes de leur économie.
“Nos voisins européens doivent oeuvrer pour un environnement stable, une consolidation de leur budget et prendre des mesures pour renforcer leur compétitivité. Mais nous devons également remplir nos objectifs et réduire les obstacles à la croissance”, a-t-il poursuivi.
