En ce jour de grève générale, observée par les journalistes tunisiens, les journalistes de Dar Assabah entament aujourd’hui leur quatrième semaine de grève pour revendiquer le droit à la liberté de la presse, à la dignité et à l’indépendance de leur établissement. «La cause de la liberté d’expression est, aujourd’hui, doublement défendue et celle de Dar Assabah plus que jamais soutenue», affirme à la TAP la journaliste et présidente de la section du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à Dar Assabah, Sana Farhat.
Tous les journalistes de Dar Assabah, a-t-elle ajouté, adhèrent à la grève générale du secteur, précisant que seuls des articles d’opinion sur la liberté de la presse et quelques papiers consacrés à la grève meubleront le journal de demain qui paraîtra avec un nombre de pages réduit.
S’agissant de l’état de santé des grévistes de la faim, Sana Farhat a relevé que ces derniers présentent des signes de faiblesse après deux semaines de grève de la faim et qu’ils font l’objet d’un suivi médical quotidien.
De son côté, le secrétaire général adjoint chargé de l’information et porte-parole officiel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, poursuit sa grève de la faim entamée le 11 octobre dernier, par solidarité avec les employés grévistes de Dar Assabah et se félicite de l’initiative de la grève générale dans le secteur qui mobilise tous les journalistes autour d’une même cause.
WMC / TAP