La présidence de l’Assemblée nationale constituante a dénoncé avec vigueur “les actes de violence” survenus jeudi 19 octobre à Tataouine et qui se sont soldés par la mort du secrétaire général de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) et militant du parti Nidaa Tounes, en plus de dénombrer plusieurs blessés.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi, la présidence de la Constitutante a souligné la nécessité de “renforcer l’action sécuritaire” afin de faire face au phénomène de violence, appelant les populations dans l’ensemble du pays à la retenue, et “de ne pas tomber dans le cycle de la violence politique qui peut mener le pays vers l’inconnu”.
Elle appelle à “l’ouverture d’une enquête immédiate” sur le sujet afin de déterminer les responsabilités dans cet incident.
Le document dénonce les communiqués diffusés sur les réseaux sociaux par certaines organisations qui “encouragent la violence” et qui ont utilisé des termes comme “l’épuration et l’éradication”. La présidence de l’ANC estime que ces expressions causeront “la discorde et la haine” entre les Tunisiens en cette période difficile qui impose à tous “de travailler ensemble pour condamner ce phénomène et le réduire, tout en condamnant tout groupe qui recourt à la violence politique”.
WMC/TAP
