Tunisia Holding, groupe créé par l’homme d’affaires Slim Riahi, cherche actuellement des partenaires pour le lancement de son pôle pilote pour le projet Mactaris. Il s’agit d’un projet intégré qui comprendra plusieurs composantes dans l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. Selon Mourad Ben Abdelghaffar, project et marketing director, le projet s’étendra sur 4 hectares, avec un coût de 650 millions de dinars, et créera près de 10 mille emplois directs et indirects.
Négociation…
Le pôle pilote, qui sera lancé d’ici quelques mois, consistera en des fermes qui seront consacrées aux cultures fourragères et céréalières. Une sorte de plateforme pour le projet Mactaris, qui sera lancé dans un ou deux ans au plus, a priori dans la région de Siliana. «Nous sommes encore en étude de terrain. Nous avons identifié les terrains et nous sommes en négociation avec l’Etat pour l’acquisition», indique M. Ben Abdelghaffar.
Tunisia Holding a, d’ailleurs, participé au forum des affaires, organisé en marge du Salon international d’investissement agricole et technologies (SIAT 2012), afin de trouver un éventuel partenaire pour le lancement de son projet pilote. «Nous sommes ici pour développer notre pôle de projet, qui démarrera d’ici quelques mois à travers l’acquisition ou le partenariat dans une Société de Mise en Valeur et de Développement Agricole (SMVDA), qui sera l’unité pilote. Elle commencera à développer et former les employés et les équipes pour le projet Mactaris», précise notre interlocuteur.
Formation…
Pour le financement, le groupe vient d’entamer sa tournée pour la collecte des fonds. Les études du projet sont réalisées en collaboration avec des partenaires internationaux. Pour cette première étape, l’accent va être mis sur la formation du personnel et aussi la mise à niveau de tout le tissu avoisinant le projet.
L’objectif du projet, selon M. Abdelghaffar, est d’offrir des produits de très bonne qualité, à des coûts maîtrisés. Ces produits seront orientés vers le marché local et celui maghrébin, en premier lieu, avant d’attaquer le marché africain.
