Ce papier a été rédigé avant la tragédie de Tataouine, et malheureusement son caractère tristement prémonitoire montre que l’on est rentré dans la deuxième phase sanglante de la guerre du pouvoir et l’humour n’a plus sa place, que le lecteur interprète ce papier comme il l’entend. La rédaction
A la veille du 23 octobre, on assiste à une sacrée partie de poker menteur et chacun cache son jeu en faisant croire qu’il a en main une quinte flush royale! Et chacun y met du sien et de son bluff politique sous le regard médusé du citoyen qui regarde ces gens se battre comme des chiffonniers pour récolter le jack pot du pouvoir. Un survol de chaque acteur et de ses capacités et potentialités est utile en cette période critique où les enchères s’envolent.
– Commençons par celui qui a l’avantage des voix au chapitre, il n’a pas encore découvert ses cartes qu’il compte sur un miracle divin, et vu son niveau quelconque mélange flush et flouss, et du flouss, il en a plein les valises! Et il découvrit avec un sourire qu’il avait en main une “qatari flouss émirati“!
– Suivit un joueur qu’on n’attendait pas et vieux routier du jeu politique, et en analysant le paysage, il attendait son heure et passa la main.
– Jugé sur son perchoir, le joueur suivant, après 2mn 30, constata qu’il avait tiré les mauvaises cartes et regarda d’un air piteux le grand chef qui hocha la tête en lui promettant des miettes
– Gigotant et s’agitant dans tous les sens, le suivant voulut montrer ses paires et se ravisa. Que voulut-il faire? Imprévisible comme il l’était, personne n’en savait rien.
– D’autres joueurs étaient invités à cette table mais considèrent qu’ils n’étaient pas concernés par cette partie de poker menteur; l’un faisait front et l’autre, fort de sa puissance, préférait rester dans un rôle d’arbitre, on ne sait jamais si ça dérape…
Après plusieurs tours et les mises s’accumulant, il ne restait que deux joueurs autour de la table: l’un dépensant sans compter l’argent de son protecteur qatari, et l’autre jouant de la psychologie de son adversaire et de son incompétence congénitale.
La bataille continue et on ne sait pas qui de l’argent ou du savoir-faire gagnera; la rue attend et l’arbitre attend de siffler la fin de partie; sinon on ne sait pas où on va et on ne peut que dire j’espère que ça ne tourne pas au western, et qu’après avoir crié “dégage“, on ne hurle “dégaine“!
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