Compétitivité : pas de pression supplémentaire sur le pouvoir d’achat, promet Moscovici

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à Paris le 22 octobre 2012 (Photo : Fred Dufour)

[23/10/2012 15:41:34] PARIS (AFP) Les mesures que le gouvernement prendra pour relancer la compétitivité en France n’entraîneront pas de pression supplémentaire sur le pouvoir d’achat, a assuré mardi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, écartant donc implicitement toute hausse de TVA ou de CSG.

Le gouvernement s’attelera à améliorer la compétitivité, “sans faire peser davantage de poids sur le pouvoir d’achat”, a-t-il déclaré à l’Assemblée nationale.

“L’effort que nous faisons, cet effort historique, c’est un effort de redressement de nos comptes publics dans la justice”, a-t-il insisté.

La moitié du gouvernement s’est réunie lundi sur le thème alors que le rapport sur la compétitivité rédigé par l’industriel Louis Gallois, dont la publication est attendue le 5 novembre, a été dévoilé partiellement par la presse.

Le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé a accusé mardi le gouvernement de ne pas vouloir prendre “des décisions courageuses” à ce sujet.

Pris à parti par le député centriste Maurice Leroy, le ministre de l’Economie a reconnu qu’il était “vrai que nous avons un problème de compétitivité en France”.

“La vérité, c’est (…) que nous avons 70 milliards d’euros de déficit du commerce extérieur que vous nous laissez, la vérité c’est qu’il y a trois millions de chômeurs, c’est vrai que les chiffres de l’emploi ne sont pas bons mais cela fait plusieurs dizaines de mois que cela dure. C’est vrai que nous avons 1.700 milliards de dette publique, ce sont les vôtres”, a-t-il rétorqué.

Après le plan Gallois, “il y aura un plan constructif, construit, global”, a-t-il ajouté.

Interrogé sur RTL, Pierre Moscovici s’était déclaré plus tôt mardi favorable à un “allègement des charges” des entreprises pour améliorer la compétitivité de l’économie française, mais “pas favorable” à une augmentation de la la contribution sociale généralisée (CSG), une des pistes le plus souvent évoquées pour financer une éventuelle baisse des cotisations sociales.