ès de Rennes, porte un badge symbole de lutte pour la préservation des emplois, le 28 août 2012 (Photo : Thomas Bregardis) |
[25/10/2012 07:23:25] PARIS (AFP) A la demande quasi unanime des syndicats de PSA Peugeot Citroën, la direction du constructeur, engagé dans une vaste restructuration, a accepté l’ouverture de négociations sur le volet social de ce plan, pour l’heure suspendu le temps d’une expertise, ont indiqué jeudi les syndicats.
“C’est un tournant, un pas dans le dialogue: la direction a accepté, comme on lui réclamait, de négocier le volet social, l’accompagnement des salariés pour qu’aucun ne se retrouve à Pôle Emploi”, a déclaré à l’AFP Tanja Sussest du SIA en marge du comité central d’entreprise extraordinaire au siège de PSA à Paris.
Les syndicats ont demandé dès l’ouverture du CCE extraordinaire le retrait d’un point litigieux, selon eux, portant sur les mobilités internes à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Rennes, les deux sites touchés par un plan de sauvegarde de l’emploi.
Ils disent avoir obtenu de la direction son accord pour ouvrir de “véritables négociations” sur les mesures sociales, selon Mme Sussest, qui est sortie de la réunion pour informer les quelques manifestants présents.
Elle a évoqué “une première victoire”, sous les applaudissements.