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| un ordinateur affichant la page de Twitter (Photo : Fred Tanneau) |
[29/10/2012 20:24:00] WASHINGTON (AFP) Liste des routes fermées, zones où l’électricité est coupée, numéros verts à appeler: les gouverneurs des Etats concernés par l’arrivée imminente de l’ouragan Sandy sur les côtes américaines profitent de Twitter pour faire passer leurs consignes de sécurité.
Depuis 24 heures, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a envoyé une centaine de tweets à ses quelque 35.000 abonnés pour les tenir informés des derniers développements liés à l’arrivée de l’ouragan.
“Le pont Tappan Zee sera fermé à tous les véhicules à partir de 16H00 lundi jusqu’à nouvel ordre #Sandy”, a-t-il par exemple écrit lundi après-midi sur son compte @NYGovCuomo.
Un autre tweet ordonne à ses administrés: “n’allez pas sur les plages!”. Il est accompagné d’une photo Instagram de la mer démontée. Un autre message fait, lui, le point sur les coupures d’électricté comté par comté.
Comme leur homologue de New York, les gouverneurs Tom Corbett (Pennsylvanie), Jack Markell (Delaware), Dan Malloy (Connecticut), ou Martin O’Malley (Maryland) profitent du réseau social pour diffuser leurs consignes de sécurité.
Depuis 24 heures, le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a également envoyé une trentaine de tweets sur Sandy à ses presque 200.000 abonnés sur son compte @GovChristie.
En plus des appels à la vigilance, son fil Twitter lui permet de montrer que lui et son équipe sont entièrement mobilisés: plusieurs photos le présentent en réunion avec son cabinet. “Réunion de cabinet en ce moment pour collecter les dernières informations sur #Sandy”, écrit-il dans le message qui accompagne la photo.
Preuve de la mobilisation à l’oeuvre sur Twitter, les mots clés “Sandy”, “soyez prudents” ou “FEMA” (Federal Emergency Management Agency, l’agence fédérale chargée des opérations de secours) faisaient partie des sujets les plus abordés dans les tweets lundi aux Etats-Unis.
Le nord-est du pays était en état de siège lundi après-midi à l’approche de l’ouragan Sandy, qui provoquait déjà avant de toucher la côte des pluies diluviennes et des inondations dans les zones littorales, paralysant l’économie et les transports.
