Chadli Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a reconnu, mercredi 31 octobre, sur les ondes de Radio Express Fm, les aspects négatifs de la dépendance de l’économie tunisienne de l’étranger en déclarant que «la solution idéale pour réduire le déficit commercial, qui a atteint un niveau record (9 milliards de dinars durant les 9 premiers mois 2012), consiste à accroître les exportations, décision que la Tunisie, a-t-il-dit, ne maîtrise pas, hélas, en ce sens où son principal débouché, la Zone euro, est en pleine crise».
Il a ajouté que sur 150 produits importés dont une cinquantaine de luxe, aucun produit n’a d’équivalent en Tunisie, sermonnant ainsi indirectement les industriels locaux et la centrale patronale qui les encadre.
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