La commission provisoire issue de la délégation spéciale du conseil régional du gouvernorat de Monastir chargée du suivi des projets publics en suspens a recommandé, mardi, au cours d’une réunion, la création d’une commission sectorielle qui se déplace entre les administrations centrales et les ministères concernés, afin d’accélérer les procédures et régler les problèmes qui entravent le démarrage de certains projets de développement en suspens, dans la région.
Le directeur régional du développement de Monastir, Faleh Ben Alaya, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP, dans la région, que six projets publics sont encore en suspens, en raison des difficultés foncières qui ont empêché leur exécution.
Ces projets concernent la réalisation de routes périphériques et de pistes, surtout le projet de Madreket Essahel qui avait démarré le 21 mai 2003, avec des fonds de l’ordre de 4 millions de dinars (MDT) et qui a été réalisé à 92 pc et dont le coût a atteint, jusqu’à maintenant, 22,7 MDT, à cause du retard et aux difficultés foncières pour le terrain qui s’étend sur une distance de près de deux kilomètres.
Les autres projets sont la création d’un centre intermédiaire (600 mille dinars), d’un centre régional de médecine scolaire et universitaire (500 mille dinars) et d’une unité locale pour la promotion sociale à Ouerdanine, en plus d’un centre de visite technique des voitures automobiles et d’un parking pour auto-écoles prévus depuis 2009 (1,5 MDT). Concernant le sixième projet, à savoir, la construction d’un pont sur l’Oued El Maleh, le délégué régional de l’équipement de Monastir, Hédi Gazah, a expliqué que ses services sont en train de réactualiser le cahier des charges et de préparer un nouvel appel d’offres, parce que le promoteur avait failli à ses engagements.
WMC/TAP
