Des dizaines de chauffeurs, transporteurs terrestres de marchandises et agents au port de Radès ont observé mercredi un sit-in devant l’inspection du travail de Radès, revendiquant “l’assainissement” de l’inspection contre ce qu’ils qualifient “de symboles de corruption administratives de l’ancien régime”.
Le secrétaire général du syndicat de la société El Mostakbel des services de transport et membre de la commission nationale du secteur des transports terrestres relevant de l’UGTT, Samir Cherni, a indiqué à la TAP que les protestataires réclament l’application de la convention collective sectorielle du transport terrestre des marchandises relative à la nécéssité de mettre fin au licenciement abusif et la garantie du droit syndical.
D’autres protestataires ont dénoncé la connivence entre les inspecteurs de travail relevant de l’unité locale de Radès et les propriétaires des sociétés de transport terrestres de marchandises. “Les inspecteurs de travail ne respectent plus leurs obligations au sein de l’entreprise et ne sont plus à l’écoute des travailleurs”, ont-ils dit.
L’unité locale de l’inspection de travail à Radès a fermé ses portes devant les protestataires sans aucune explication.
Par ailleurs, les inspecteurs de travail ont refusé de donner des précisions sur cette question au correspondant de la TAP, sous prétexte de l’obtention d’une autorisation préalable auprés de l’inspection régionale du travail.
WMC / TAP