Le logo du site de vente en ligne Amazon (Photo : David Mcnew) |
[08/11/2012 15:59:50] NEW YORK (Etats-Unis) (AFP) Le distributeur en ligne Amazon a lancé jeudi un service de vente de vin en ligne, limité pour l’instant à une partie des Etats-Unis mais susceptible de bouleverser le système de distribution très réglementé dans ce pays.
Le système de distribution du vin aux Etats-Unis, hérité de la prohibition, repose sur une série d’intermédiaires (importateurs, grossistes), ce qui contribue à renchérir le prix final payé par les consommateurs. En outre, chaque Etat a ses propres réglementations et certains interdisent les achats de vin par correspondance.
Le service d’Amazon permet actuellement de se faire livrer jusqu’à 6 bouteilles dans 13 Etats américains, avec “davantage à venir bientôt”, promet le distributeur dans un communiqué.
Le groupe dit proposer sur sa plateforme (www.amazon.com/wine) plus d’un millier de vins provenant de divers vignobles américains.
La sélection va d’un lot de 4 cannettes de blanc californien non millésimé à 5 dollars jusqu’à un cabernet-sauvignon Mercer de la Columbia Valley de l’année 2005 à 199,99 dollars la bouteille. Elle devrait toutefois s’étendre puisqu’Amazon permet aux établissements vinicoles américains intéressés par la commercialisation de leur production sur sa plateforme de le contacter directement.
Le site permet aussi, par l’intermédiaire d’autres vendeurs, d’accéder à des vins d’autres pays, majoritairement européens (France, Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Autriche) ou sud-américains (Argentine, Chili), mais aussi australiens, sud-africains ou japonais par exemple.
“Que ce soit pour aider les consommateurs à trouver leur cépage préféré, faire des achats pour les fêtes ou agrandir leur cave avec une bouteille spéciale, nous fournissons les outils et l’information nécessaire pour les guider jusqu’au vin parfait”, affirme Peter Faricy, vice-président responsable des plateformes de vente d’Amazon, cité dans le communiqué.
Des projets d’Amazon dans le vin sont évoqués depuis plusieurs années dans la presse mais n’avaient jusqu’ici débouché sur rien de concret, en raison notamment des restrictions à la vente d’alcool dans le pays.