Une délégation européenne composée de représentant d’universités françaises, belges et espagnoles, effectuent, du 7 au 11 novembre 2012, une visite de travail dans le gouvernorat du Kef, pour finaliser le projet tuniso-européen relatif à la promotion de l’enseignement supérieur agricole qui vise la création de nouvelles d’opportunités d’emplois aux diplômés de l‘enseignement supérieur.
Selon les informations fournies par le président de la délégation, Jacques Abadi, au correspondant de l’agence TAP au Kef, le coût du projet est estimé à 1,2 million de dinars. Il porte sur la création d’une nouvelle filière de mastère, dans le domaine de l’aménagement territorial, et la fourniture des outils nécessaires pour l’enseignement direct ou à distance de cette matière “qui intéresse, aujourd’hui, tous les pays du monde”.
Il a ajouté que les trois parties européennes qui financent le projet oeuvrent “à la garantie des conditions adaptées pour son succès, en vue de créer de nouvelles traditions dans le domaine de l’enseignement de l’aménagement du territoire et de la protection du milieu”.
Abadi a expliqué que la France va garantir le volet enseignement direct, alors que la Belgique va fournir les moyens nécessaires pour l’enseignement à distance et que l’Espagne sera chargée de la question de la gestion de la qualité. Ce projet est la deuxième initiative de l’Union européenne pour la promotion de l’enseignement supérieur agricole, dans le nord-ouest du pays. La première s’est déroulée entre 2006 et 2009 et concernait l’aide aux diplômés de l’enseignement supérieur agricole pour leur intégration sur le marché de l’emploi.
WMC/TAP